Exposition collective
EXPOSITION
Au Tournant de l'Année 1974-1975
Invitation au vernissage de l'exposition "Au Tournant de l'Année 1974-1975"
André Vereecken expose avec:
Yvon Adam - Irene Battaille - Sonja Bauters (non) - André Bogaert - Annie Debie - Jos De Decker - Albert De Deken (non) - Bernard De Maere - Gaby de Pauw - Fourmois - André Deroo - Ronald Ergo - Gerard Gaudaen - Georoy - Gisleen Heirbaut - Roland Massa (non) - P. Mentens - Jean Oosterlinck - André Poffe - Rapetti - Helene Riedel - André Roelant - Renaat Saey - Joska Soos - Staf Stienjes - Jos Trotteyn - Camiel Van Breedam - Van Laere - Jose Vermeersch - Roger Wittevrongel
Egalement des œuvres d'art de:
Leon de Smet (“Naakt”) - Jules De Sutter (“Generaal”) - James Ensor (grafieken) - Albert Saverys (“Dreef”) - Serraes (“Avondlandschap”)
Affiche de l'exposition "Au Tournant de l'Année"
Le tournant de l'année avec l'art
Cette année et passer à l'année suivante avec de l’Art, à la galerie Waumans on l'appelle cela "Au Tournant de l'Année".
L'invitation mentionne 25 artistes. Soustrayez trois et ajoutez onze, puis vous obtenez le nombre exact d'artistes dont les œuvres sont exposées : dites et écrivez trente-trois. Curieusement, quelques ‘appâts’ ne sont pas mentionnés sur l'invitation. Parmi eux se trouve Léon de Smet (avec un "Naakt") et Saverys (avec une "Dreef") sont les mieux représentés. En outre, il y a une aquarelle "Generaal" de De Sutter, trois gravures de James Ensor, un "Avondlandschap" de Serraes. On peut se faire sa propre idée sur le travail de ces artistes déjà renommés, ça vaut toujours la peine. Surtout dans ce cas, parce qu'une comparaison avec ce que les artistes contemporains ont à offrir est possible. On peut, bien sûr, débattre de la qualité, mais il nous semble plus intéressant de se demander si quelque chose a changé dans l'attitude envers l'art, peut-être quelque chose. Approfondir cette question maintenant sur le papier prendrait beaucoup trop de place. Pour le visiteur, parler et réfléchir peut se faire rapidement, cela peut valoir la peine.
Nous avons ainsi fait notre sacrifice au passé (proche), en voulant nous en tenir au présent compliqué. Ici aussi, nous devons nous limiter, dans la plupart des cas, à mentionner un nom.
Mais d'abord quelques généralités. Ce "tournant de l'année" offre, comme il est typique de ce genre d'exposition, la plus grande variation possible... également en termes de qualité. Et avec cela, nous sommes immédiatement sur un terrain dangereux. Ceux qui ont des exigences très élevées et pour leur propre usage elles doivent être élevées, voudront probablement que 99% de tout ce qui est exposé aille au grenier. Cependant, ceux qui posent des exigences moins strictes, comme par exemple proclamer qu'il y a au moins cent artistes visuels dans la région du Waasland, considéreront que ce "tournant de l'année" est d'un niveau plus élevé.
Afin de ne pas retarder et donc de ne pas avoir à trop expliquer, nous nous en tenons à "une bonne moyenne" avec quelques pics et quelques bas pour maintenir la flamme. Un sous performant que nous appelons Trotteyn par exemple, ce qui ne surprendra personne qui sait que nous sommes plus que fascinés par Dali (écrivain, artiste visuel, réaliste fantastique et fantaisiste réaliste). Mais la critique doit rester "positive", disent-ils.
C'est pourquoi nous préférons parler d'André Vereecken. Son œuvre n'est pas si chargée de symbolisme et d'énigmes ambiguës, moins de sauce (peinture) aussi. En fait, il est plus proche des vieux conteurs de contes de fées, qui ont réussi à peupler leur monde avec les créatures les plus fantastiques qu'ils ont réussies à rendre crédibles. Il s'agit de savoir si vous pouvez toujours profiter de "Le Seigneur des Anneaux ››, de Grimm, de" Mille et Une Nuits ", juste sans double fond, références sombres et ainsi de suite.
Mais en fait, tout cela n'est qu'une introduction. Nous préférons commencer par Irène Bataille, colorée et aussi claire que le verre. Ses peintures sont comme l'inhalation gourmande d'un paysage. Et non loin de ces tableaux de Bataille on trouve les dessins d'André Roelant (en l'occurrence surtout les paysages). Ici, tout découle d'une interaction de détails minutieux. La réalité est reconstruite à partir d'un nombre innombrable de traits de crayon.
Pourquoi les mentionnons-nous tous les deux du même souffle, pour ainsi dire ? Parce qu'en fait, ils obtiennent tous deux le même résultat d'une manière totalement différente et à partir d'une émotion totalement différente. Ils reconstituent leur sujet à partir d'une expérience où l'on apprend à vivre la réalité (dans ce cas, la "nature") d'une manière différente, encore et encore. Ici, on commence à parler d'"art" quelque part. Une œuvre d'art n'est pas quelque chose qui nous surprend ou nous submerge. C’est quelque chose que, une fois que nous l'avons vécu, nous ne perdons pas... même si nous ne le reverrons jamais. Il devient une mesure de valeur car il a changé notre compréhension, même si peu. C'est pourquoi l'œuvre d'art réelle est relativement rare, surtout si on la considère d'un point de vue strictement personnel. Tout le monde peut en parler. Le lecteur de livres, l'amateur de sport, le maniaque de la télévision, etc. chacun d'entre eux vit des expériences très différentes, chacun dans sa propre sphère d'intérêt. Mais comment se fait-il qu'ils veuillent toujours y retourner, parfois pendant toute une vie ? Pour eux, c'est "le match", "le livre", "le programme" ... "l'œuvre d'art".
Avec cela, le nombre de mots que nous nous permettons est déjà largement dépassé. Nous devons donc être courts en ce qui concerne les autres exposants. Mais ceux qui écrivent sur l'art ont l'avantage de s'adresser à un public restreint, mais intelligent et critique. Il peut donc dire sans trop d'histoires qu'il peut se débrouiller tout seul.
Dans l'énumération suivante, nous nous sommes attachés à un ordre aléatoire, afin de ne pas devenir trop chauvins. Sculpteurs. Gisleen Heirbaut, Josee Vermeersch et Jos de Decker, même si c'est précisément ici que l'ordre peut être inversé et que la question du goût joue un rôle plus important que le jugement objectif. Un cas particulier est celui de Camiel van Breedam, mais nous avons déjà pu écrire à son sujet. Un autre exemple est celui de son compatriote Gerard Gaudaen, qui se révèle de plus en plus comme un virtuose très productif qui, en tant que graphiste (gravure sur bois), a des possibilités apparemment illimitées.
Mais restons sobres. Il y a des œuvres d'Yvon Adam, André Bogaert, Annie Debie, Gaby de Pauw, André Deroo, Helene Riedel, Rapetti et Renaat Saey ; tous des artistes sur lesquels nous avons écrit dans le passé. De plus, il y en a : Bernard de Maere, Ronald Ergo, Fourmois, Georoy, P. Mentens, Jean Oosterlinck, André Poffe, Joska Soos, Staf Stienjes, Van Laere et Roger. Wittevrongel. Tous les artistes dont nous espérons voir un plus grand nombre d'œuvres, pour nous ennuyer ou nous réjouir... ...peu importe. En ce qui concerne l'art, "ennuyer" est certainement aussi instructif et fascinant que "se réjouir". C'est pourquoi l'art est aussi une chose vivante.
Galerie Waumans à Sint-Niklaas jusqu'au 8 janvier.
V.E.F. (Frans van Eyck) - Het Vrije Waasland 1974