Exposition collective
EXPOSITION
Fantastique Flamand Contemporain
André Vereecken expose avec:
Bilquin Jean - Clicque - De Bruyne Joost - De Bruyne Paul - De Cauter - De Clercq M. - De Coninck Renè - De Kramer Erik - De Gobert - De Maeyer Jacky - Derie - De Waele Jules - Ghysebrechts Louis - Houwen Joris - Kitslaar Hans - Landuyt Octave - Maeyens Emeli - Mara Pol - Martini - Minnebo Hubert - Monteyne Roland - Pauwels D. - Saey Renaat - Smet Gustaaf Gust - Van Den Broecke - Van Den Driessche Lucien - Van De Velde D. - Vanmelle Frederik
Les animaux et les choses
Et les créatures
De Vereecken
Parlent
De l'intérieur.
Ils sont leur propre butin,
Le signe sur le mur
Et dans le pays secret
De ses pensées,
Ils grandissent de façon erratique le long du bord
Et attendent ...
Jan D'Haese
Les œuvres exposées d'André Vereecken :
1. Figure avec des fleurs jaunes (47x62)
2. Figure avec poisson (47x62)
3. Figures avec un chien flottant qui passe (114x198)
4. Figure souriante avec une main de fer (114x198)
5. Figure en noir et jaune (128x175)
6. Figure avec chapeau noir (55x71)
De kunstwerken tentoongesteld waren:
1. Figuur met gele bloemen - 47x62
2. Figuur met vis - 47x62
3. Figuren met voorbijzwevende hond - 114x198
4. Lachend figuur met ijzeren hand - 114x198
5. Figuur in zwart en geel - 128x175
6. Figuur met zwarte hoed - 55x71
À gauche: "Figures avec un chien flottant qui passe" / Links: "Figuren met voorbijzwevende hond".
L'EXPOSITION DE FANTASTIQUES FLAMANDS CONTEMPORAINS...
...en est à sa troisième édition. Les précédentes expositions que nous avons organisées (ainsi qu'une initiative qui portait le même titre et qui a vu le jour au Begijnhof provincial de Hasselt) ont montré que le concept de "fantastique" est le plus souvent mal compris et mal interprété. Beaucoup d'amateurs d'art et de critiques pensent surtout au surréalisme. C'est une erreur. Le fantastique (un terme qui n'existe pas en néerlandais et que nous avons d'abord utilisé dans un sens général) est plus que du surréalisme. Il renferme le surréalisme et le dépasse. La fantaisie dont nous parlons est à la fois universelle et flamande. Elle commence avec Bosch et Bruegel et, à travers Ensor, Gustaaf Van De Woestyne et Frits van den Berghe, se termine à notre époque. Elle ne veut pas imiter. Elle recrée. Il a des liens avec une tradition de plusieurs siècles, mais il se présente également sous des formes créatives et des formes de pensée évoluées, enrichies par des découvertes, des techniques, des moyens, des matériaux, des modèles climatiques et des réalisations contemporains sur le plan spirituel. Dans le fantastique flamand, la vision du monde, le spectacle universel, n'est pas entravé par la nuance ou l'accentuation de la sienne, mais plutôt enrichi par celle-ci. La vision du monde prend une dimension unique dans le fantastique flamand et est typiquement conditionnée par le sens pictural, le sens de la couleur, l'habileté et la sensibilité des praticiens de ce fantastique. Une autorité comme le regretté Paul Fierens l'a clairement démontré dans son livre "Le fantastique dans l'art Flamand" (1947). C'est ainsi qu'il écrit ; “Un « fantastique réaliste », tendant au plus vrai que le vrai, au surhumain mais pas à l'inhumain. au miraculeux mais bien dans la ligne du miracle de la vie même, tel est le fantastique des Flamands. Les Flamands sont des visuels, des voyants, des visionnaires. C'est par le truchement des éléments extraits de la nature qu'ils matérialisent leurs rêves, leurs cauchemars. On regarde la vie à l‘œil nu ou bien à la loupe; à force de la regarder, on la voit changer de visage, se transformer, se déformer, se récompenser sur le plan du songe, de la fantasmagorie. Le fantastique des Flamands ne s'oppose point, en effet, au naturalisme initial d'une inspiration qui vient à l'esprit par les yeux, d'une imagination qu'alimente l'observation, qui se nourrit du concret, du palpable, du visible et qui les dépasse."
L'exposition "Fantastique flamand contemporain" est également une preuve d'estime de soi. Dans le concert artistique
international, nous pouvons - avec le fantastique - jouer de notre propre instrument. Et puis un autre solo au son universel. Pourquoi l'art étranger est-il si ardemment importé et mis en avant et oublions-nous entre-temps de démontrer notre propre universalité artistique, à l'intérieur et à l'extérieur de nos frontières ?
Jan D'Haese